18 févr. 2011

Le départ d'Agnès













Le dernier café rencontre a été l'occasion de dire au revoir à notre présidente.

 Un grand merci à Agnès pour tout le temps qu'elle nous a consacré, pour toutes les sorties, les ateliers et les expositions qu'elle nous a fait découvrir. Merci Agnès pour ta générosité, ta disponibilité, ton enthousiasme, ton dynamisme, tes superbes photos, tes délicieuses meringues et la bonne ambiance que tu sais mettre partout où tu passes. Tu vas nous énormément nous manquer et nous allons essayer de poursuivre au mieux ton action. Bonne chance pour ton retour en France.

15 févr. 2011

Café rencontre chez Maimouna







L'esthétique chez la femme mauritanienne notamment chez les femmes peules et
soninkés. Démonstration de tresses, préparation et tenue de mariage. Les racines, les savons et autres produits utilisés en Mauritanie. Merci à Maïmouna de nous ouvrir sa maison et de partager si gentiment toutes ces belles traditions, merci à Mme Binta Diango Diagana, une dame soninké native de Kaédi qui nous a fait partager ses coutumes.




Pour voir plus de photos cliquez sur l'image de droite. 














Un corps bien proportionné, un  beau visage avec des traits réguliers et fins, de belles dents blanches et bien taillées sont les critères de beauté de la femme peule soninké,  mais cette beauté physique ne peut éclater si elle n’est pas entretenue par une certaine
élégance. "La beauté est alors comme une
vache laitière qu'il  faut savoir entretenir pour qu’elle donne du lait en
abondance". C’est pourquoi en milieu peul, même âgée, la femme fait tout pour
que sa beauté perdure. Notre hôtesse et Madame
Binta Diango Diagana, nous ont expliqué quelques secrets et traditions en pratique chez la femmes peuls.


Nous avons
eu une démonstration de tresses quelle rapidité et quelle dextérité pour
tresser toute une tête ! aux tresses sont ajoutées des extensions. Ces mèches
ajoutées sont de couleurs et de longueurs très diverses en fonction des
tendances et des goûts de chacune.









Le tatouage,
pour la femme africaine, était un signe d’élégance, de noblesse et de beauté. Les
tatouages sont réalisés par des vieilles
femmes ou griottes avec des épines d’acacia trempées dans des solutions noires
à base d’arachides grillées ou à base d’indigo. Les tatouages autour de la
bouche, des lèvres et des gencives en bleu ou en noir sont destinés à faire
ressortir la blancheur des dents. Ils se pratiquent chez la jeune fille avant
le mariage, c’est une sorte d’épreuve initiatique que les jeunes filles
traversent sans exprimer leur douleur ce n’est pourtant pas une partie de
plaisir !  Des grains de beauté sont
aussi réalisés sur le visage des femmes sur les joues, sur le front ainsi que
des scarifications . Les lobes des oreilles  et tout le pavillon sont généralement percés
de nombreux trous pour porter des boucles en or 24 carats très lourdes.






Le henné est aussi utilisé pour la
coloration des pieds avant d’enfiler les lourds bacelets de chevilles qui
donnent une démarche lente et carillonnante.





L’encens est brulé dans des encensoirs
en poterie et sert à parfumer les voiles et le corps en restant quelques
minutes au-dessus du brûle-parfum.


Le khôl est appliqué à l’aide d’un petit bâton pour
faire ressortir le blanc des yeux


Le beurre de karité est
utilise pour adoucir la peau et les cheveux. Une décoction est faite avec des
racines au vertu rajeunissante est bue par les jeunes mariées et les jeunes
mamans  



Nous avons
pu admirer de très beaux boubous teints, des pagnes tissés, des colliers en
perles anciennes et  des coiffes traditionnelles utilisées pour les cérémonies de
mariage et de baptême.